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UN EMPLOI C'EST UN DROIT, UN REVENU C'EST UN DU !




Accord Jospin/Seilliere
Analyse de la situation par le collectif AC! Rhône

L'Unedic ?
Retour sur l'Unedic pour comprendre à quoi ça sert ?

Le PARE ?
Ce qui pourrait changer avec le PARE

La pétition
Pétition des associations de chômeurs contre le PARE
(AC!, APEIS, CGT CHOMEURS, MNCP)

L'ANPE Nord Pas de Calais
Championne de la radiation abusive !
 

Accord Jospin / Seilliere
Analyse de la situation par le collectif AC! Rhône

Villeurbanne, le 19 octobre 2000

La journée du 16 octobre 2000 restera un formidable contre exemple de "démocratie sociale", et de démocratie tout court. Le Premier Ministre négocie en direct au téléphone avec son copain de promotion de l'ENA, le Président des Patrons. Le Président des Patrons fait ensuite la communication du Premier Ministre à sa place, du matin au soir, affirmant qu'un "accord" est trouvé sur l'UNEDIC . Mais quel accord ? A part l'odieux marchandage sur les baisses de cotisations, rien sur le contenu.

Par ailleurs les soi-disant chantres du paritarisme se glorifient d'un
accord MEDEF - Premier Ministre. Ils se contentent "d'informer" les
autres "signataires" et "convoquent" les non-signataires pour le
lendemain.
Bien entendu, à aucun moment les organisations de lutte contre le chômage et la précarité n'ont été conviées à donner leur avis : cela aurait pu ramener tout ce petit monde au vrai sujet, jeté aux oubliettes
depuis bien longtemps, à savoir l'indemnisation des chômeurs et la lutte
contre le développement de la précarité..

Transactions financières, PARE, PAP, sanctions...
Mais où sont les vraies questions à traiter dans une convention UNEDIC ?
> le nombre de chômeurs indemnisés restera ridiculement bas en prenant
comme référence 4 mois dans les 18 mois (+56000 en 2001, + 25000 les
deux années suivantes selon l'UNEDIC elle-même). C'est l'Etat, donc le
contribuable qui continuera d'assurer à travers les minima sociaux tout
ce que le régime UNEDIC laisse de côté, la bagatelle de 2,5 millions de
personnes au moins sans compter ceux et celles qui sont exclus de tout !
> la durée d'indemnisation est inchangée
> le taux des allocations reste inchangé, pénalisant tout
particulièrement ceux et celles victimes du temps partiel imposé
> les Allocations Formation Reclassement, les convention de conversion,
outils qui avaient justement fait leurs preuves pour le reclassement :
au panier !
> les fonds sociaux d'urgence supprimés en 97 : toujours aux abonnés
absents

En résumé rien ne change sur le fond par rapport aux textes précédents :

> pratiquement aucune amélioration pour les chômeurs
> Le PARE reste obligatoire pour percevoir des allocations
> Le suivi, le parcours, les sanctions éventuelles seront inscrits dans
une future convention élaborée entre l'UNEDIC et l'ANPE.

C'est un chèque en blanc donné au Patronat, libre de continuer à
développer l'emploi précaire !

Nous exigeons du Gouvernement qu'il se ressaisisse, et qu'enfin une
vraie négociation s'ouvre apportant immédiatement une amélioration aux
chômeurs.

Il faut refonder l'indemnisation en un SYSTEME UNIFIE DE REVENU GARANTI et au delà s'attaquer enfin au développement de l'emploi précaire